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dimanche 11 décembre 2011

Intervention sur la journée des DROITS DE L'HOMME du 10 Décembre

DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DU 26 AOUT 1789

DECLARATION IMPLICITE DES DROITS OLIGARCHIQUES DU 21EME SIÈCLE



Article premier
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Article premier
Les hommes naissent et demeurent otages et esclaves de la finance internationale. Les hiérarchies sociales servent de base à l’aliénation du citoyen.

Article 2
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

Article 2
Le but de toute association politique est l’accaparation du pouvoir absolu sur les êtres. Ces droits sont l’asservissement des peuples, la destruction des ressources et l’abolition d’un avenir meilleur.


Article 3
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui en émane expressément.

Article 3
Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la finance internationale avec la complicité des états. Toute oligarchie politique, médiatique, économique ou financière peut exercer l’autorité qui en émane expressément.

Article 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 4
La liberté consiste à consommer et à s’endetter. Elle ne doit être confinée qu’à la liberté matérielle, d’acquérir et de jeter. Les bornes seraient dépassées si elles faisaient appel à la raison et à l’intelligence de tous et de chacun. Ces bornes sont déterminées par les lois.


Article 5
La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article 5
La loi n’a le droit de défendre que ceux qui la font, même si ces actions sont nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi, peut être empêché par la persuasion politique, médiatique, économique ou financière (manipulation).

Article 6
La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.

Article 6
La loi est l’expression de la volonté de certains (oligarchie). Aucun citoyen n’a le droit de concourir personnellement, ou à travers ses représentants corrompus, à sa formation. Elle est la même pour tous ceux qui la détournent à leur profit, soit elle protège, soit elle amnistie. Tous les oligarques étant au-dessus d’elle, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs sournoiseries et de leurs manipulations.


Article 7
Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.

Article 7
Nul homme ne sait ce qui est déterminé par la loi car elle est prescrite dans une langue technocratique incompréhensible. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, ne seront pas punis car ce sont eux qui font les lois : mais tout citoyen appelé ou en vertu de la loi doit aimer les jeux de hasard : il sera ou ne sera pas coupable selon la loterie judiciaire sans résistance possible.

Article 8
La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article 8
La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, si elle le peut, et tous les citoyens peuvent être puni en vertu de l’incompréhension des textes législatifs sauf pour l’oligarchie dont elle dépend.


Article 9
Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimé par la loi.

Article 9
Tout homme étant présumé coupable jusqu’à ce qu’il ait été déclaré innocent, il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur ne serait que fortuite à l’encontre de sa personne et ne peut donc être réprimé par la loi.

Article 10
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre établi par la loi.

Article 10
La pensée unique ne doit pas être inquiétée, de même que la xénophobie, pourvu que leur manifestation médiatique ne trouble pas le public.


Article 11
La libre communication des pensées ou des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Article 11
La libre communication des pensées creuses ou des opinions sans intérêt est une obligation pour l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer n’importe quoi tant que cela ne fait pas appel à l’esprit critique ou à la contestation, qui dans ce cas peut être réprimé par la loi.

Article 12
La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article 12
La garantie des droits de l’oligarchie et de ses sous-traitants nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour leur avantage et l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.


Article 13
Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Article 13
Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, l’état doit spolier tout citoyen honnête. L’état ne peut demander aucune contribution à ceux qui asservissent l’être humain et détruisent leur environnement en raison de leur puissance.

Article 14
Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer le quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article 14
Tous les citoyens doivent subir, grâce à leurs représentants corrompus, la contribution publique, la payer obligatoirement, d’en ignorer l’emploi, et ainsi ne pas pouvoir en demander des comptes.


Article 15
La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Article 15
Tout agent public de l’administration a le droit de ne pas répondre à la société qui demande compte.

Article 16
Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution.

Article 16
Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, est une aubaine pour l’oligarchie qui considère la constitution, même si elle est inscrite, comme une utopie.


Article 17
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

Article 17
La propriété est un droit inviolable et sacré, si le citoyen peut se la payer. Si l’état ou l’administration publique veut la réquisitionner ou la détruire, pour une raison d’urbanisme ou pour tout autre raison, le citoyen devra la céder sans résistance et attendre d’éventuelles indemnités.



QUESTION :

DES DEUX TEXTES :

Lequel est inscrit et est UTOPIQUE ?

Lequel n’est pas inscrit et est LA RÉALITÉ ?
       

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