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dimanche 4 décembre 2011

Compte rendu de l'intervention du vendredi 2 Décembre.

 Intervention faite à la crié par notre ami Antoine, la responsable du marché de noël n'ayant pas voulu nous prêter une prise de courant pour brancher la sono (de quel droit voulez vous emprunter de l'électricité payée par tous nous a-t-elle dit, de quel droit faites vous payer toutes ces illuminations du marché sur nos impôts sans nous concerter lui avons nous répondu), juste avant qu'ai lieu le discours du Maire pour l'ouverture du marché de noël, Maire qui fut absente et envoya ses seconds d'ailleurs (aurait-elle eu peur des indignés présents sur la comédie ?).
PRÉSENTATION SUR LE FINANCEMENT DE LA VIE POLITIQUE FRANÇAISE
2 décembre 2011 – Place de la Comédie – Antoine Beils

CHAPITRE 1 : Les mallettes de la république


De nombreux sujets auraient pu être abordés ce soir. Je pense à l' "affaire Boulin" en raison de ses conséquences sur notre perte de pouvoir économique. Robert Boulin, ancien résistant, 15 ans de ministère et ministre du travail sous Giscard, a était impliqué dans une affaire de moeurs visant selon moi à l'écarté de la direction du pays. En défense de cette attaque il menaça de dévoiler des informations - par exemple sur l'affaire Elf-Aquitaine – ayant arrosés toute la classe politique d'alors, dont Giscard, Chirac et Pasqua en première ligne. Boulin était le dernier rempart dans les institutions de la 5éme rép. contre l'oligarchie financière qui s'abattit ensuite sur la France. Ça me fait penser à ce qui est arrivé à Aldo Morro en Italie à la même époque. Avec pour toile de fond les manipulations des financiers et de leur relais (Henri Kissinger), pour briser les souverainetés populaires du monde. Mais je m'écarte un peu du sujet, qui est le financement de la vie politique française ...

Sur l'affaire Boulin : http://www.humanite.fr/node/446109

Au sujet d'Aldo Moro et de l'ombre macabre de Kissinger (en Anglais) :http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/1581425/US-envoy-admits-role-in-Aldo-Moro-killing.html

Le dossier de financement politique qui me semble le plus sensible aujourd'hui pour dégager l'ennemi public n°1 -> Sarko, c'est de loin l'affaire Karachi ... Remettons nous dans l'ambiance de l'époque : 1994 : On signe des contrats d'armement avec le Pakistan. 1995 : Campagne présidentielle. Bon à ce stade c'est la routine. Quelques mois après les élections qui ont vu Chirac s'installer à l'Elysée, le conseil constitutionnel rend un avis favorable sur les comptes de campagne de Balladur et de Chirac. Bon ok. Sauf que quelques années plus tard, l'affaire Karachi éclate lorsque des ingénieurs français sont assassinés, il semblerai en représailles de bakchiche non versé qui avaient été prévus lors de la vente des armes au Pakistan. Enorme scandale! Mais ça continu ! Par ce qu'ensuite, des rapporteurs (simple administratif) du conseil constitutionnel sortent de leur devoir de réserve et révèlent que les dépenses de campagne de Chirac avaient dépassé le plafond autorisé (10 million d'euro au lieu de 8) et que Balladur avait ramené 1,8 millions d'euro (c'était des francs à l'époque, donc 10 millions de fr) en coupures de 500 fr et 200 fr. C'est Roland Dumas, soit disant socialiste, président du conseil constitutionnel, qui avait fait valider les comptes des deux dinosaures contre l'avis des rapporteurs du conseil. Balladur déclare qu'il a obtenu cette somme en vendant des pin's et des T-shirt. Trop cool un T-shirt Balladur, j'en veux un. ^^

A voir : http://blogs.mediapart.fr/blog/mathilde-mathieu/190511/allo-roland-dumas

Le lien avec l'affaire Karachi est suspecté... Intérressant quand on sait que Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget, à lui même co-signé avec le ministre de la guerre François Léautard, le contrat de vente d'arme prévoyant des commisions aux intémédiaires (pratique légales à l'époque) et peut être les fameuses rétro-commissions qui seraient alors passées pour des ventes de pin's et T-shirt dans les comptes de campagne de Balladur. Encore plus intéressant lors ce que l'on ajoute à cette considération que Sarkozy était aussi porte parole de la campagne d'Edouard Balladur. S'il y a un lien entre les deux affaires, difficile avec cette double casquette de croire qu'il n'est pas impliqué dans la merdouille ! Enfin, je suppute ! :p C'est à la justice de faire son travail. Quand on aura rétabli sont indépendance !! Encore faudrait-il virer Sarko, pour que la justice... puisse virer Sarko! Haha! Cette affaire est un élément de plus dans le bafouement du peuple. Que le lien soit avéré ou pas, les comptes de campagnes sont frauduleux. Donc c'est à nous de réclamer que la vérité soit intégralement établie avec possibilité d'exile définitive de l'empereur Sarkoléon sur l'Ile de Saint Héléne ...

Voir : http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/21/affaire-de-karachi-l-ombre-de-sarkozy_1607002_3224.html

CHAPITRE 2 : Bettencourt : une exception? Ou la régle du système?

Depuis 1988, des "règles" ont été établi pour le financement des partis et des campagnes. Voilà ce que j'en ai compris :

1- L'état alloue 75 millions d'euro aux partis politiques. La moitié est versé à parts égales entre tous les partis ayant réalisé le score de 50 candidats à 1% de voix aux élections législatives. L'autre moitiée est versée au prorata du nombre de députés du parti. Donc si tu veux créer un mouvement politique ayant pignon sur rue, il faut présenter 100 candidat pour espérer que 50 fassent 1% des voies. Vu qu'une campagne législative toute simple c'est au moins 6 000€, ça fait du 600 000€. T'as compris pourquoi le seul moyen d'ouvrir ta gueule... c'est de la fermer!

2- L'autre source de financement possible, c'est les banques. Ça explique sans doute pas mal de choses sur les programmes des différents candidats pour 2012.

3- Il nous reste la fortune personnelle du candidat.

4- Et le soutient financier de partis politiques. Alors là aussi c'est intéressant. Il faut savoir que les dons de particuliers sont limiter à 7 500€ par partis politiques, mais que le nombre de partis n'est pas limité pour le donneur. De plus, les dons politiques sont déductible à 66% de l'impôt sur le revenu. Conclusion si t'es riche tu peux soutenir une multitude des micro-parties qui financeront un candidat, et tu le fais pour pas cher, puisque c'est au 2/3 déduit des impôts. C'est ce que j'appel la règle Bettencourt.

C'est bien aussi de savoir qu'en France à partir du moment ou un candidat à 500 parrainages de maires, l'état lui assure 800 000€ de dépenses (à avancer par le candidat) et que au delà de cette somme, l'état rembourse les frais à condition que le candidat fasse 5% des voix.
Le plafond maximum de dépense autorisé est de 8 millions d'€, soit 10 fois plus que ce qu'un petit candidat osera investir.
En Suisse, pour l'élection du conseil national (sorte d'assemblé nationale) un candidat doit pour se présenter, recueillir au minimum 400 signatures d'électeur. Un électeur ne peut signer qu'une fois. Pour leur élections nationales je sais pas, mais il me semble que c'est 0,5% des signatures d'électeurs qui sont demandés. Dans l'esprit ça correspond à notre système de parrainage de maires.
Chez les Suisses, celui qui à ses 0,5% est d'office prit en charge, avec égalité de traitement pour tous les candidats. C'est l'état qui imprime les professions de foi des candidats, les affiches (avec collage) et le bulletin commun sur lequel les suisses cochent leur candidat. Une belle leçon de démocratie pour les Frenchies !

Un exemple d'aberration du système : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111128trib000667232/eva-joly-en-quete-d-une-assurance-anti-deroute-electorale.html

Sur le système Suisse (pour les furieux) : Google Loi fédérale sur les droits politiques (art 24^^).

(Encore pour les furieux) : http://www.senat.fr/role/fiche/financ_vie_pol.html)

2 commentaires:

  1. Je m'indigne de cette campagne politique de merde

    Il n'y en a pas un seul qui ose dire tout haut ce que chaque français sait au plus profond de lui-même, à savoir que l'on va droit dans le mur avec les politiques économiques. Aucun n'ose dire à l'antenne que les indicateurs économiques sont tous dans le rouge, que la crise de la Grèce, celle de l'Italie, le marasme en Espagne et avant cela celui de l'Irlande ont fortement hypothéqué les chances de reprise de la fabuleuse "zone euro". Personne ne rappelle que la crise de 2008 a sêché pas mal de comptes en banque et que ceux-là ne consomment plus. Personne ne parle des soldes aux Galeries Lafayettes, qui ont commencé avant Noël ? Pourtant, s'il y a un signe révélateur du marasme actuel, c'est bien ce genre de choses. Quand des comemrçants bradent leurs cargaisons avant les fêtes, c'esst qu'il y a anguille dans le poisson que l'on cherche à noyer à grand coup de banalités(...)

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  2. Et bien je suis ravie de ce commentaire, qui me permet de voir que mes observations personnelles sont partagées par d'autres. Oui la crise est là et bien là, mais passée sous silence, on nous ment aussi sur l'inflation, et les mesures du coût de la vie sont tronquées. Personne ne dénonce en effet, pourtant tout le monde le ressent.

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